Pour cette fin d'années 2009, nous avons voulu vous présenter une lutte sociale sanglante qui s'est déroulée dans les années 50 à Brest avec la CGT, à travers une bande dessinée réalisée par Kris et Etienne Davodeau aux éditions "Futuropolis".
Nous avons choisi des extraits qui relatent la grande grève de mars-avril 1950 à Brest. C'est un souvenir douloureux pour le mouvement syndical qui a vu la répression du pouvoir s'abattre sur les travailleurs et les militants.
CHRONOLOGIE :
N'eût été ce tir dramatique, le bilan du 17 n'aurait pas vraiment tranché sur la violence ordinaire de ce mouvement social habituellement vigoureux. 24 gendarmes et 9 CRS furent blessés, dont un seul fut hospitalisé, les autres souffrant d'hématomes divers, d'entorses, de fractures aux doigts... Le nombre des manifestants hospitalisés s'élève à 12, parmi lesquels les victimes des coups de feu ; 14 autres manifestants reçurent des soins pour des blessures légères. Mais un homme était mort, des hommes étaient irrémédiablement atteints dans leur chair et le 17 avril devint ce tournant imprévu de l'histoire ouvrière brestoise.
La mort d'Edourd Mazé émut au-delà des limites partisanes et géographiques : des messages de soutien affluèrent de tout le pays, de Grande-Bretagne, de Belgique... Le 19 avril, plusieurs dizaines de milliers de personnes venues de tout le département se regroupent à Brest. Le cercueil est exposé dans une Maison des syndicats drapée de noir.
Nous avons choisi des extraits qui relatent la grande grève de mars-avril 1950 à Brest. C'est un souvenir douloureux pour le mouvement syndical qui a vu la répression du pouvoir s'abattre sur les travailleurs et les militants.
CHRONOLOGIE :
- 12 mars 1950
- 13 mars 1950
- 15 avril 1950
- 16 avril 1950
- 17 avril 1950
N'eût été ce tir dramatique, le bilan du 17 n'aurait pas vraiment tranché sur la violence ordinaire de ce mouvement social habituellement vigoureux. 24 gendarmes et 9 CRS furent blessés, dont un seul fut hospitalisé, les autres souffrant d'hématomes divers, d'entorses, de fractures aux doigts... Le nombre des manifestants hospitalisés s'élève à 12, parmi lesquels les victimes des coups de feu ; 14 autres manifestants reçurent des soins pour des blessures légères. Mais un homme était mort, des hommes étaient irrémédiablement atteints dans leur chair et le 17 avril devint ce tournant imprévu de l'histoire ouvrière brestoise.
La mort d'Edourd Mazé émut au-delà des limites partisanes et géographiques : des messages de soutien affluèrent de tout le pays, de Grande-Bretagne, de Belgique... Le 19 avril, plusieurs dizaines de milliers de personnes venues de tout le département se regroupent à Brest. Le cercueil est exposé dans une Maison des syndicats drapée de noir.