On a relevé dans le Canard enchainé du 06/05 : Fin de manif du 1er mai. Il est un peu plus de 2o heures, place de la Bastille à Paris. A gauche de l'Opéra, un groupe de jeunes punks zone sur les marches. Des gendarmes mobiles ont pour consigne de les déloger, afin d'éviter les embrasements de fin de cortège. Soudain, une demi-douzaine d'encapuchonnés, baskets aux pieds, crânes rasés et bardés d'autocollants ("casse-toi pauv'con" ou "Rêve générale"), volent au secours de leurs camarades zonards.
Certains ont le visage masqué. Ils invectivent les gendarmes, les provoquent, prennent le reste de la foule à témoin... La tension monte, des projectiles volent. Forcément, ni une ni deux, les bleus embarquent tout ce beau monde, comme pris dans une souricière. Tout, sauf la demi-douzaine de provocateurs qui réussissent à s'évaporer. Et pour cause : ils sont de la maison poulaga...
Une heure plus tôt, une trentaine de ces "chauffeurs" sortaient, deux par deux, de fourgons de police stationnés boulevard Richard-Lenoir, comme en témoignent des photographies dont "Le Canard" dispose...
Ces faux manifestants font partie d'une "compagnie de sécurisation". Elle a été créée, officiellement, en 2005, par Sarko, inventeur du "provoquer plus pour coffrer plus" , à l'issue des manifs de lycéens opposés au projet de loi Fillon, alors ministre de l'Education.
Une heure plus tôt, une trentaine de ces "chauffeurs" sortaient, deux par deux, de fourgons de police stationnés boulevard Richard-Lenoir, comme en témoignent des photographies dont "Le Canard" dispose...
Ces faux manifestants font partie d'une "compagnie de sécurisation". Elle a été créée, officiellement, en 2005, par Sarko, inventeur du "provoquer plus pour coffrer plus" , à l'issue des manifs de lycéens opposés au projet de loi Fillon, alors ministre de l'Education.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire