EN TURQUIE ET EN GRÈCE
En Turquie, c'était une première : le gouvernement turc a reconnu la célébration du 1er mai comme jour férié, une grande victoire pour les syndicats, comme le souligne la CES. Des incidents et interpellations ont cependant eu lieu. A Athènes (Grèce), deux rassemblements ont réuni quelques milliers de personnes.
EN ITALIE
En Italie, rappelant que le 1er mai est aussi une journée de solidarité entre les travailleurs, les organisations syndicales se sont retrouvés à l'Aquila, épicentre du tremblement de terre, qui a frappé la région des Abruzzes début avril. "Le choix se veut signe d'attention et de proximité avec les travailleurs et la population victime du tremblement de terre", a déclaré Guglielmo Epifani, secrétaire général de la CGIL. rappelons que le séisme a fait au moins 300 morts et que près de 60 000 personnes demeurent sans abri.
EN ESPAGNE
En Espagne, qui connait le plus fort taux de chômage de l'Union européenne, plus de 10 000 personnes ont manifesté dans le centre de Madrid à l'appel de deux syndicats CCOO et UGT, qui évoquent un défilé parmi le plus importants de ces quinze dernières années. D'autres défilés ont eu lieu comme à Barcelone. Parmi les mots d'ordre : "Face à la crise : emploi, investissement public et protection sociale".
EN ALLEMAGNE
Des dizaines de milliers de personnes ont également manifesté en Allemagne, qui connaît la récession la plus sévère de ces dernières décennies. d'autres défilés ont eu lieu dans de nombreuses villes européennes, de l'Autriche à la Pologne.
EN RUSSIE
En Russie, et dans les républiques de l'ex-Union soviétique ont eu lieu également plusieurs manifestations ; plus d'égalité et le refus de la corruption faisant partie des mots d'ordre. A Saint-Pétersbourg, alors qu'en Russie la crise mais aussi les discours nationalistes accentuent des propensions à la xénophobie sinon au racisme, la police a interpellé des sympathisants d'extrême droite.
DANS LE RESTE DU MONDE
Autres mobilisations en Asie, de Tokyo à Séoul, et en Afrique, minée par l'appauvrissement. Quant à l'Afrique du Sud, des milliers de personnes ont célébré le 1er mai à l'appel de la centrale syndicale Cosatu, à la fois contre la crise économique et la persistance des inégalités et pour fêter la victoire de l'ANC aux récentes élections.
Les syndicats européens, eux, avec la CES, se sont donné rendez-vous du 14 au 16 mai à Madrid, Berlin et Prague pour dire "non" ) à "un système économique qui a engendré une crise touchant de plein fouet des millions de travailleurs en Europe".
IRAK : pour le progrès social
BERLIN : contestation du système
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